La part du silence

The part of the silence.
With Thibault Behagel

L'installation est une oeuvre crée à partir d'interviews et de vidéos tournées dans le squat de personnes migrantes à Dijon pendant une période que quelques mois où nous avons pris le temps de la rencontre et du partage. 

The installation was created from interviews and videos shot in the squat of migrants in Dijon over a period of several months, during which we took the time to meet and share. 

 

Wearing a neutral mask in the squat of  refugees at the Dijon employment centre (Fr)



« La part du silence » est une installation vidéo créée autour de la notion de frontières intérieures et de notre relation à l’autre. La notion de l’étranger - celui qu’on ne connaît pas – puise ses racines dans nos peurs primordiales, nous poussant à faire évoluer notre intimité et les différentes bulles sociétales qui en découlent. « La part du silence » vient alors souligner un vide, un non-dit, une politesse au sein de nos rapports à l’autre et à la stigmatisation de l’inconnu. Quels sont les mécanismes de protections psychologiques mis en place ? Et que signifie alors ce « masque de la non-identité » ? Entre ici et ailleurs, entre nous et les autres, entre le cri et le mutisme vient se définir une frontière, délimitant l'intégrité de ce que l'on est, de la protection de l’image de soi. Souvent stigmatisé par l'objet médiatique, la télévision vient alors délimiter une nouvelle frontière où le spectateur est autant observé qu'observateur. Ces autres se dévoilent alors dans une pudeur et un silence, seuls quelques mots, rires, expressions nous racontent leur individualité.

 

 

 

 Discussion on the neutral mask at La Chartreuse, psychiatric hospital (Dijon) with Thibault Behaghel during the Biennal d'art singulier in Dijon
 

 

 


‘La part du silence’ is a video installation created around the idea of internal borders and our relationship to the other. The concept of the stranger — the one we do not know — is rooted in our primordial fears, pushing us to change our intimacy and the various societal bubbles that arise from it. ‘La part du silence’ emphasizes the emptiness, the unspoken, the politeness within our relations to the other and the stigmatization of the unknown. What are the psychological mechanisms of protection that take place? And what does this ‘mask of non-identity’ mean? Between here and elsewhere, between us and others, between the cry and the voicelessness occurs the definition of a border, delimiting the integrity of what one is in protecting of the image of one’s self. Often stigmatized as a media object, the television then delimits a new border where the viewer is observed as much as the observers. These others reveal themselves with a sense of restrain, modesty, and a form of silence with only a few words, laughter, and expressions revealing to us their individuality.


 

Biennale Art singulier (Dijon-France)